vendredi 7 juillet 2017

Un jour comme un autre ? - Hope

Aujourd’hui, c’est donc le 2000e jour de cette aventure commencée en mai 2010. Drôle de truc… Pour l’occasion, j’ai longtemps pensé demander des contributions aux amis, aux proches, aux gens dont j’aime à suivre le travail : François Bon, Aline Zalco, Piero Cohen-Hadria, Myriam Berlande… – je pourrais citer des centaines de noms comme ça. Ça aurait pu être chouette mais finalement je n’ai pas lancé l’invitation, en partie parce que je l’avais déjà fait d’une certaine façon pour le 1000e jour de ce voyage ; en partie parce que les chiffres ronds me chiffonnent. Cette année par exemple, j’aurais pu organiser une grande fête pour mon anniversaire (c’était un chiffre rond !). Je ne l’ai pas fait. Les anniversaires, comme les chiffres ronds, quelque part, me rendent triste. Enfin non, ce n’est pas vraiment de la tristesse qu’ils révèlent. Disons qu’ils font remonter en moi une part de mélancolie sans doute liée à mes origines slaves. La vérité est que je n’aime pas les traces du temps qui passe parce que je trouve qu’il passe trop vite, ce temps. Il y a tant de « milliers » que je rêverais d’avoir encore l’opportunité de côtoyer ou de réactiver…


Alors voilà, en ce jour anniversaire, je vais me réfugier en pensée dans cette petite maison de Hope, Arkansas. Je vais m’imaginer confortablement installé dans un fauteuil, posé face à une des fenêtres, à suivre la course des nuages…
Plus tard, peut-être irai-je chez Big Jake, histoire de quand même fêter ça en buvant une bière que je dégusterai en observant le détail de la photo de John Wayne qui sera accrochée en face de moi. Je resterai là un petit moment. Je finirai par fermer les yeux pour vous imaginer, vous tous, en train de lire cet humble message. Dites-vous bien que je serai heureux.





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